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LES GRANDES GRANDES VACANCES
Été 1939.
Ernest, 11 ans, et Colette, 6 ans, deux petits Parisiens, passent un week-end en Normandie chez leurs grands-parents.
La France entre en guerre et la décision est prise de les tenir éloignés de Paris, le temps de « voir venir ». Ce séjour qui devait durer quelques semaines s’étendra sur les cinq années de la guerre, se transformant en « grandes grandes vacances »...
Le début de la guerre
Adolf Hitler, le chef de l'Allemagne, n'a pas oublié ce que son pays a perdu lors de la première guerre mondiale. Il veut venger l’Allemagne en la faisant devenir la plus puissante
possible.
En 1939, Hitler envahit la Pologne, ce qui déclenche la seconde guerre mondiale.
Dans le premier épisode, Ernest, Colette et leur famille apprennent l’entrée en guerre de la France par la radio pendant une scène de
vie classique dans le quotidien des enfants : le goûter.
Il est donc décidé de les laisser chez leurs grands-
parents afin de les maintenir éloignés de Paris. Une
nouvelle vie commence pour les enfants qui
découvrent la campagne.
Un climat de tension et de suspicion s’installe
Avec l’annonce de la guerre, les mentalités changent rapidement et les vieilles rancœurs enfouies après la première guerre mondiale ressurgissent. Le terme de « boche » pour désigner les soldats allemands réapparait dans le vocabulaire courant et les « étrangers »
Avec l’annonce de la guerre, les mentalités changent rapidement et les vieilles rancœurs enfouies après la première guerre mondiale ressurgissent. Le terme de « boche » pour désigner les soldats allemands réapparait dans le vocabulaire courant et les « étrangers »
sont
immédiatement
traités comme des espions.
Le personnage de Fernand, jeune Alsacien venu se mettre à l’abri de la guerre chez ses grands-parents, tout comme Ernest et Colette, nous permet de découvrir ce que vivaient ceux qui
étaient mal vus par certains Français inquiets.
L’épicier Tissier représente dans cette série le « Français méfiant » qui n’hésite pas à se montrer malveillant envers ceux qu’il juge
dangereux et à les mettre de côté.
Ici, Tissier refuse de servir Fernand qu’il traite d’Allemand-espion à cause de son accent alsacien.
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